Il est possible que ce mal-être que vous ressentez soit une manifestation du stress ressenti par votre organisme à cause de votre attitude « conservatrice ». Hop, hop, hop, ne partez pas tout de suite ! Cette petite provocation vise à piquer votre curiosité et à vous inciter à lire la suite de l'article, où je vous explique que c'est un fonctionnement que nous partageons presque tous et, surtout, que nous pouvons modifier.
« Rien n'est permanent, sauf le changement. » nous dit Héraclite d'Ephèse depuis le VIᵉ siècle av. J.-C. Il est probable que déjà à l'époque certain·e·s lançaient des « C'étaient mieux avant ! », se référant à un état passé qu'iels considéraient comme une norme et exprimant ainsi de façon détournée les difficultés et le stress ressentis face à une situation inconnue ou un environnement en constante évolution.
En effet, face à un changement ou une situation inédite, dans un premier temps, nous avons tendance à activer des façons d'agir ou de penser déjà connues et acquises, c’est-à-dire à utiliser un mode de fonctionnement automatique. Cependant, notre cortex préfrontal — cette zone de notre cerveau qui intervient face à la nouveauté, à la nécessité de changement de stratégie — détecte que cette conduite est inadaptée et active les centres du stress.
Par conséquent, le fait de s'accrocher à nos habitudes est un important facteur de stress. La bonne nouvelle c'est qu'il est possible de s'en prémunir en développant notre cortex préfrontal afin que ce dernier prenne plus souvent le dessus sur le mode automatique. C'est l'utilisation régulière et répétée des facultés cognitives de cette zone de notre cerveau —rationalité, curiosité, souplesse d'esprit, nuance, relativité, planification et opinion personnelle — qui permet de muscler notre cortex préfrontal et, donc, être moins sujet·te au stress.
Les différents exercices proposés en séance de sophrologie activent une grande partie de ces facultés. Par exemple, l'exercice appelé "sophronisation de base" — qui consiste à porter son attention sur les différentes parties de son corps et à accueillir leur présence tout en laissant passer ses pensées — entraine à distinguer sensations corporelles, émotions, pensées, sans y réagir, et, ainsi, à relativiser l'ensemble de ses phénomènes, à faire preuve de nuance et de curiosité : « tiens, que se passe-t-il si je ne réagis pas à cet ennui que je ressens ? ». Si vous avez envie de pratiquer cet exercice régulièrement pour voir si vous vous sentez moins stressé·e, je vous conseille de cet enregistrement de Christophe André :
Vous pouvez également prendre rendez-vous pour une séance de sophrologie dans mon cabinet à Voiron, ou en visio, afin que nous abordions ensemble vos problèmes liés au stress, notamment anxiété, aggressivité, apathie. Je vous accompagnerai avec plaisir vers la maîtrise des exercices qui permettent de mieux gérer le stress et d'y être moins sujet·te.
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